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Cours par niveaux

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Oustadh :
‘Othman Abou Laïth Al-Armany

Série de cours

Retranscription :

Le texte ci-dessous est une retranscription de la série de cours. Il a été écrit par des bénévoles — qu’Allah les récompense. Il se peut qu’il contienne des erreurs. N’hésitez pas à nous les signaler via les commentaires en bas de page.

Cours n°1 :

Nous allons commencer par la grâce d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى en ce troisième jour de Ramadan 1437. Une série de cours, donc une émission إِنْ شَاءَ لله, qui est intitulé « Les assises de Ramadan ».

J’ai donc choisi de lire et de tirer quelques leçons d’un épitre qui s’appelle « Les moyens utiles pour une vie heureuse » de Cheikh Abderrahmane Al-Sa’di رحمه الله.

Cette épitre est essentielle pour tout musulman débutant ou bien même ancré dans la pratique. En réalité, il est même utile pour les non-musulmans, car cette épitre, il vient éclaircir la vraie définition du bonheur. Le bonheur que tout le monde recherche qui est l’objectif primordial de tous les êtres humains dans cette vie. Donc les gens se font différentes idées du bonheur. Il y en a certains qui pensent que la manière de réaliser le bonheur et de l’atteindre, c’est en amassant des fortunes et en les faisant croître. Il y en a d’autres qui pensent que le bonheur est cerné dans la santé et dans la sécurité. Il a ceux qui pensent que le bonheur est dans la recherche de la subsistance licite et de l’acquisition de toutes les sciences qui lui sont utiles en ce monde. Tandis que d’autres trouvent le vrai sens du bonheur, dans la foi et dans les bonnes œuvres ainsi que la fidélité à ses principes.

En réalité, rien n’empêche de considérer que tout ce qui vient d’être cité fait partie du contexte du mot « bonheur ». Puisque tout ceci vient converger avec les principes et les normes de la loi d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى .

On s’aperçoit qu’il y a deux sortes de bonheur :
– Le bonheur mondain, temporaire, limité qui est limité par une vie courte et instable, qui est le bonheur de ce bas monde.
– Le bonheur de l’au-delà qui est éternel et infini.

En réalité, les deux « bonheur » sont corrélatifs et ils sont inséparables. Le bonheur de ce bas monde est simultané à celui de l’au-delà, la vie heureuse dans ce bas monde et dans l’au-delà se retrouve dans la satisfaction d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى . Le fait qu’Allah soit satisfait des hommes pieux, croyants et qu’il leur donne en échange de cela, la félicité et le bonheur.

Allah تَعالى dit dans la sourate An-Nahl :

مَنْ عَمِلَ صَالِحًا مِّن ذَكَرٍ أَوْ أُنثَىٰ وَهُوَ مُؤْمِنٌ فَلَنُحْيِيَنَّهُ حَيَاةً طَيِّبَةً ۖ وَلَنَجْزِيَنَّهُمْ أَجْرَهُم بِأَحْسَنِ مَا كَانُوا يَعْمَلُونَ
(An-Nahl – 97)

{ Quiconque, qu’il soit un homme ou une femme, fait une bonne œuvre tout en étant croyant, nous lui ferons vivre une bonne vie. Et nous le récompenserons certes, en fonction des meilleures de leur action.}

C’est pour cela qu’il est important de comprendre : que veut dire le bonheur ? Comment il se réalise ? Qu’est-ce que le malheur ? Et comment en prendre garde et s’en éloigner ?

Nous avons dit précédemment que le bonheur se focalise dans l’obéissance à Allah سُبْحانَهُ وتَعالى et l’obéissance en son noble Messager Muhammad صلى الله عليه وسلم. De même que le malheur mondain et dans l’au-delà se focalise dans la désobéissance à Allah سُبْحانَهُ وتَعالى et la désobéissance à son Messager Muhammad صلى الله عليه وسلم.

D’ailleurs, Allah سُبْحانَهُ وتَعالى dit :

وَمَن يُطِعِ اللَّهَ وَرَسُولَهُ فَقَدْ فَازَ فَوْزًا عَظِيمًا
(Al-Ahzab – 71)

{ Quiconque obéit à Allah et à son messager obtient certes une grande réussite.}

Cette épitre qu’on va étudier ensemble, dont on va parler et l’on va s’arrêter إِنْ شَاءَ لله sur quelques points que le Cheikh Abderrahmane Al-Sa’di رحمه الله. Il comporte ce livre 8 chapitres dont l’auteur a défini les mobiles et les causes du vrai bonheur. Il a éclairci le chemin qui mène à ce bonheur ainsi que les moyens à utiliser pour son obtention. En se basant pour cela sur des preuves, puiser du Coran et de la Parole d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى et de la Sunnah Authentique du Prophète صلى الله عليه وسلم afin de tracer le vrai chemin qui mène vers une vie heureuse.

Celle dont toute la communauté musulmane est appelée à suivre dans le but d’organiser sa vie en toute lumière et avec clairvoyance. On entend beaucoup les gens se plaindre d’être malheureux, d’être triste, de ne pas goûter à la douceur de la vie ou parfois même certains de nos frères ou certaines de nos sœurs, malgré qu’ils ont emprunté en apparence ou bien en partie le chemin de la foi, peuvent ressentir une sorte de mal être, de faiblesse dans leur satisfaction et dans leur foi alors qu’en réalité à Allah سُبْحانَهُ وتَعالى nous a donné tous les moyens pour vivre une vie heureuse en ce monde et dans l’au-delà.

Le commun des musulmans pense que suivre le chemin de la religion, cela veut obligatoirement et automatiquement dire d’être malheureux dans ce monde. En quelque sorte, il faut sacrifier dans ce monde les bonheurs de ce monde pour pouvoir avoir le bonheur éternel dans l’au-delà.

Cette façon de penser n’est pas tout à fait juste. En effet, sacrifier sur ce qui est illicite, sacrifier ce qui est un surplus, ce qui ne nous donne pas en réalité le bonheur. Pour le clairvoyant, ce n’est pas un sacrifice, car ils délaissent ce qui est mauvais pour lui et il goûte au bonheur dans cette vie avant même de goûter au bonheur dans l’au-delà. Et le seul chemin pour accéder au bonheur complet dans cette vie et le bonheur parfait dans l’au-delà, c’est le chemin de la religion d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى . Le fait de s’attacher au Coran, matérialiser le monothéisme pur, le fait d’obéir au Prophète صلى الله عليه وسلم méticuleusement, de s’éloigner de tout ce qui est interdit et de tout ce qui est douteux.

On trouve aussi beaucoup de gens voulant mettre en opposition le côté spirituel et le côté des réglementations en islam alors qu’ils vont de pair. On ne peut développer une spiritualité correcte sans être dans la Sounnah, sans se référer aux normes, aux règles, sans suivre le halal et le haram et ceux qui en réalité veulent essayer de développer la spiritualité en délaissant les règles. Ils ne font en cela que s’égarer et Cheytan leur embellit leurs actes et en réalité ils ne développent ni l’un ni l’autre. Ils ne font que s’égarer d’un égarement lointain.

Cours n°2 :

Nous avons commencé hier par la grâce d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى , un épître qui traite du bonheur.

J’ai donc choisi de lire et de tirer quelques leçons d’un épitre qui s’appelle « Les moyens utiles pour une vie heureuse » de Cheikh Abderrahmane Al-Sa’di رحمه الله.

Le bonheur, cet objectif, que tout le monde cherche qu’ils soient musulmans ou non, à toute époque de toutes classes sociales, qu’il soit homme ou femme, riche ou pauvre, d’une classe sociale élevée ou d’une classe sociale basse, tout le monde est à la recherche de ce bonheur.

Donc cette épître nous trace les grandes lignes du vrai bonheur auquel tout homme et toute femme aspire et s’efforce d’atteindre. Et cette explication, elle n’est pas basée sur des philosophies humaines, mais elle est basée sur des preuves infaillibles tirées du Coran qui est la parole d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى et sur l’orientation et les conseils de notre noble Prophète صلى الله عليه وسلم.

Ces conseils sont basés sur la révélation, ce bonheur que tout homme recherche, que la communauté des croyants cherche à atteindre et à pratiquer dont tout croyant sait que le seul chemin, c’est le chemin de la piété et de la satisfaction d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى qui va le mener à ce bonheur.

Donc ce Cheikh a voulu écrire sur cette épître, car à son époque, il y avait un grand prêche vers l’athéisme qui se répandait. D’ailleurs, il a écrit des livres contre l’athéisme pour montrer ce fléau qui touchait le monde musulman avec le matérialisme, avec les pensées communistes…, avec les pensées laïques qui commençaient aussi à se répandre dans le monde musulman à son époque. Alors il a voulu mettre en garde contre l’athéisme, et ici il a rappelé aussi quel est le vrai sens du bonheur. Car les matérialistes, tous les gens qui ne croient pas en la religion d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى.

Ils cherchent le bonheur que par certains de ses aspects matériels et ils en ont oublié les aspects essentiels qui sont des aspects liés à l’âme. Donc le Cheikh Sa’di رحمه الله, il est né à Ounaizah dans la province d’Al-Qassim dans le Najd en Arabie.

Il a perdu ses parents très jeunes et il était connu pour son intelligence, et son envie du savoir et sa grande motivation pour apprendre la science religieuse dès tout jeune. Il a d’ailleurs mémorisé le coran à l’âge de 12 ans puis il a étudié les sciences islamiques auprès des érudits de son village et auprès d’autres savants qui étaient de passage dans sa région.

À l’âge de 23 ans, il a déjà commencé à dispenser des cours malgré qu’il était encore disciple des savants et des érudits. C’est ainsi que le Sheikh رحمه الله passa toute sa vie dans l’apprentissage, dans l’éducation, l’enseignement et beaucoup de gens profitent jusqu’à aujourd’hui de ses écrits.

Parmi ces élèves les plus connus, il y a le Cheikh Muhammad ibn Salih al ‘Uthaymin رحمه الله. Donc il a laissé vraiment une grande science. Et tous les savants recommandent son livre de Tafsir (Taysir al-Karim Ar-Rahman), il est très précis dessus et reste sur la croyance des Salafs et même sur les autres points, ceux qui connaissent le Tafsir, et ce à Allah سُبْحانَهُ وتَعالى a donné la chance de le lire ou de l’étudier. Ils verront que s’ils ont lu tous les grands livres d’exégèse de Tafsir.

Il va résumer toutes les idées essentielles et les plus importantes que l’on peut trouver dans tous les Tafasirs en faisant aussi un tri en gardant ce qu’il voit juste et en délaissant le reste. Donc c’est vraiment un livre de référence dans le Tafsir et il a écrit d’autres livres dans la jurisprudence, dans le hadith, dans la croyance… Comme je vous l’ai dit, il était reconnu chez des savants. Cheikh Hammad Al Ansari رحمه الله qui est un grand Muhaddith, qui est mort à Médine رحمه الله a dit les deux savants les plus éminents des savants du Najd, cette région d’Arabie qui a connu de grands savants après Mohammed Ibn AbdelWahab et ses descendants, et tous ceux qui sont venus après jusqu’à aujourd’hui. Il a dit Mohammed Ibn Ibrâhim et Cheikh Abderrahmane Al-Sa’di رحمه الله.

Et il a dit que Cheikh Abderrahmane Al-Sa’di رحمه الله est plus savant, il le considérait plus savant que le mufti, l’ancien mufti avant Ibn Bâz.

Donc Cheikh Al-Sa’di رحمه الله a eu beaucoup d’élèves dont parmi ses élèves Cheikh Muhammad ibn Salih al ‘Uthaymin que l’on a citée. Il a donc fini sa vie dans la science et l’enseignement et la fatwa, et il a été atteint de graves et incurables maladies qui ont été la cause de son décès en l’an 1376 de l’hégire donc ça fait à peu près 60 ans qu’il est décédé à Ounaizah رحمه الله.

Le cheikh commence son épître en louant Allah سُبْحانَهُ وتَعالى et en demandant les louanges et la bénédiction sur le Prophète صلى الله عليه وسلم.

Puis, il explique que la paix de la conscience, la quiétude, la joie ainsi que la dissipation de l’angoisse et de l’amertume sont revendiquées par chacun de nous. Et elles restent la résultante d’une agréable vie pleine de joie et de gaieté, pour atteindre cette paix, cette conscience, cette quiétude, cette joie et dissiper les angoisses. Il y a plusieurs causes et il en cite 3 familles de causes essentielles :

– Les causes religieuses
– Les causes naturelles
– Les causes pratiques

Puis, il finit par dire, nul ne peut réunir toutes ces causes à part le croyant, car effectivement le non musulman ne peut pas réunir la cause religieuse qui est la cause essentielle du bonheur. Quant au non-croyant, bien qu’il puisse ou bien certaines de ces causes puissent s’appliquer sur eux, les aspects les plus avantageux plus assurés et les meilleurs leur échappent. Donc, il va citer dans son épître ce à quoi ils pensent comme cause de cette grande requête que chacun de nous cherche à concrétiser.

Certains, par la grâce d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى, ils ont pu atteindre beaucoup de leurs objectifs, et ils ont pu par grâce d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى mener une vie heureuse dans cette vie et ce qui les attend dans l’au-delà comme félicité, comme bonheur et comme récompense est bien plus grand encore. Et il y en a d’autres qui ont échoué, ils ont mené une vie misérable, car ils n’ont pas réuni ces causes et surtout la cause la plus importante comme Allah تَبَارَكَ وَتَعَالَى dit :

وَمَنْ أَعْرَضَ عَن ذِكْرِي فَإِنَّ لَهُ مَعِيشَةً ضَنكًا وَنَحْشُرُهُ يَوْمَ الْقِيَامَةِ أَعْمَىٰ (124) قَالَ رَبِّ لِمَ حَشَرْتَنِي أَعْمَىٰ وَقَدْ كُنتُ بَصِيرًا (125) قَالَ كَذَٰلِكَ أَتَتْكَ آيَاتُنَا فَنَسِيتَهَا ۖ وَكَذَٰلِكَ الْيَوْمَ تُنسَىٰ (126)
(Ta-ha – 124 à 126)

{ Et quiconque se détourne de Mon Rappel, mènera certes, une vie pleine de gêne, et le Jour de la Résurrection Nous l’amènerons aveugle au rassemblement» * Il dira: «O mon Seigneur, pourquoi m’as-Tu amené aveugle alors qu’auparavant je voyais?» * [Allah lui] dira: «De même que Nos Signes (enseignements) t’étaient venus et que tu les as oubliés, ainsi aujourd’hui tu es oublié»..}

Et il y a une troisième catégorie de personnes, qui sont entre les deux, on demande à Allah تَبَارَكَ وَتَعَالَى de nous guider sur le chemin de la félicité et du bonheur dans cette vie et dans l’au-delà et de nous raffermir sur ce chemin.

Donc la première cause et la grande cause pour atteindre la félicité, le bonheur, la paix de l’âme, cette tranquillité que tout le monde recherche, c’est la foi et les bonnes œuvres. Allah تَبَارَكَ وَتَعَالَى a dit dans la sourate An-Nahl :

مَنْ عَمِلَ صَالِحًا مِّن ذَكَرٍ أَوْ أُنثَىٰ وَهُوَ مُؤْمِنٌ فَلَنُحْيِيَنَّهُ حَيَاةً طَيِّبَةً ۖ وَلَنَجْزِيَنَّهُمْ أَجْرَهُم بِأَحْسَنِ مَا كَانُوا يَعْمَلُونَ
(An-Nahl – 97)

{ Quiconque, qu’il soit un homme ou une femme, fait une bonne œuvre tout en étant croyant, nous lui ferons vivre une bonne vie. Et nous le récompenserons certes, en fonction des meilleures de leurs action.}

Cours n°3 :

Nous continuons notre série d’intervention. Le bonheur, comme nous l’avons dit dans les deux dernières interventions qui étaient une introduction, est l’objectif de chaque être humain.

Certaines personnes ont pu atteindre beaucoup de leurs objectifs et de leur requête. Et ont pu vivre par la grâce d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى une vie heureuse, et d’autres n’ont pas réuni toutes ces causes-là pour être heureux alors qu’ils ont échoué, et ils ont vécu une vie misérable.

Et il y a une troisième catégorie de personnes qui sont entre les deux qui seront heureux à proportion du nombre de causes qu’ils ont pris dans lequel Allah سُبْحانَهُ وتَعالى a mis le bonheur et Allah سُبْحانَهُ وتَعالى leur donnera une partie de bonheur, et ils seront malheureux à mesure de leurs manquements dans ses causes ou bien de ce qu’ils auront fait comme cause de malheur.

Il est important après tout cela de savoir et de chercher à comprendre, quelles sont les causes ? Quels sont les moyens ? Quel est le chemin pour atteindre ce bonheur et cette félicité ?

La première et la principale grande cause et la base même de ceux-ci, c’est la foi en Allah et les bonnes œuvres. Allah سُبْحانَهُ وتَعالى a dit dans la sourate An-Nahl :

مَنْ عَمِلَ صَالِحًا مِّن ذَكَرٍ أَوْ أُنثَىٰ وَهُوَ مُؤْمِنٌ فَلَنُحْيِيَنَّهُ حَيَاةً طَيِّبَةً ۖ وَلَنَجْزِيَنَّهُمْ أَجْرَهُم بِأَحْسَنِ مَا كَانُوا يَعْمَلُونَ
(An-Nahl – 97)

{ Quiconque, qu’il soit un homme ou une femme, fait une bonne œuvre tout en étant croyant, nous lui ferons vivre une bonne vie. Et nous le récompenserons certes, en fonction des meilleures de leurs action.}

La raison de ceci elle est clair, ceux qui croient en Allah سُبْحانَهُ وتَعالى disposant d’une vraie foi qui est une source de bonnes œuvres, qui améliore, purifie les cœurs et le comportement. Ces personnes-là disposent des principes leur permettant d’obtenir tout ce qui est vecteur de joie, de plaisir et de gaieté. En même temps, ça leur permet de résister devant les causes de la tristesse, de l’angoisse et de l’amertume. Ainsi ils accueillent favorablement tout ce qui est joyeux, qui fait plaisir, en remerciant Allah سُبْحانَهُ وتَعالى et en étant reconnaissant envers Allah. Et ils font bon usage de ce bienfait qu’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى leur a donné. Ils s’en servent de la meilleure des manières et cela leur procure de la joie et de la gaieté.

De même, ils désireront que cette joie-là, ce bienfait qu’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى leur a donné perdure et qu’elles soient bénies. Et le bienfait augmente quand on est reconnaissant envers Allah et diminue quand on est ingrat envers Allah سُبْحانَهُ وتَعالى.

Allah explique ça clairement dans Coran, il dit dans le sens de sa parole :

وَإِذْ تَأَذَّنَ رَبُّكُمْ لَئِن شَكَرْتُمْ لَأَزِيدَنَّكُمْ ۖ وَلَئِن كَفَرْتُمْ إِنَّ عَذَابِي لَشَدِيدٌ
(Ibrahim – 07)

{ Et lorsque votre Seigneur proclama: «Si vous êtes reconnaissants, très certainement J’augmenterai [Mes bienfaits] pour vous. Mais si vous êtes ingrats, Mon châtiment sera terrible».}

Et ces personnes-là qui accueillent favorablement et d’une bonne manière les bienfaits d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى. En même temps, il espère une grande récompense auprès d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى qui dépasse de loin tous ces bienfaits qu’ils ont récoltés dans ce monde qui ne sont que les fruits en réalité de leurs bonnes actions dans ce monde. Ce n’est pas la récompense, car la vraie récompense des bonnes actions est dans l’au-delà.

On trouvera beaucoup de gens dire alors, mais comment cela se fait-il alors qu’on trouve des mécréants jouir de certains biens de ce bas monde ? Et nous, on voit les musulmans, parfois on peut être dans la peine ou dans la difficulté dans certains de nos projets ou dans certains aspects de notre vie. Alors il faut savoir بارك الله فيكم, qu’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى a fait de cette vie, une vie d’épreuves, et il agit avec le croyant d’une manière par laquelle, il n’agit pas avec le mécréant.

Le croyant quand il fait une bonne action, Allah سُبْحانَهُ وتَعالى lui garde sa bonne action pour lui en donner la récompense complète demain le jour du jugement dernier. Alors que le mécréant, quand il lui fait une bonne action, car il se peut que le mécréant face des bonnes choses, bien que ce ne soient pas comptées auprès d’Allah comme une bonne action, car une bonne action est celle qui est faite sincèrement pour Allah et en conformité avec la Sounna du Prophète صلى الله عليه وسلم.

En ces termes-là, ce n’est pas les bonnes actions, mais dans l’absolu, par exemple, il aide un pauvre ; il aide un nécessiteux ; il fait un bien aux créatures. C’est un bien donc quand il fait un bien, Allah le récompense, mais Allah le récompense en ce monde.

Les musulmans, leurs récompenses est dans l’au-delà alors que les mécréants leur récompense est en ce monde pour qu’il ne retrouve rien demain auprès d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى à part le châtiment sauf s’il se repent et meurt sur la foi.

Donc on comprendra que les bienfaits qu’ils peuvent toucher le croyant, le bonheur, la joie, la gaieté, cette douceur qui touche son cœur avec laquelle il vit, il trouve goût aux choses simples. Ce n’est qu’une bénédiction de ses œuvres et non pas la récompense de ses œuvres, car la récompense de ses œuvres sera auprès d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى le jour du jugement dernier.

Et c’est pour ça que le vrai bonheur, parfait, complet, infini, c’est le bonheur au paradis puis la satisfaction d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى, le fait de voir le visage d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى. Donc ces personnes qui ont cette foi, ses bonnes œuvres, voilà comment ils réagissent quand un bienfait les touche. Ils sont reconnaissants envers Allah سُبْحانَهُ وتَعالى et l’utilisent à bon escient, d’une bonne manière, et ils savent que ceci n’est qu’une bénédiction de leurs œuvres, mais la vraie récompense les attend dans l’au-delà. Alors ils se réjouissent encore plus de ce qui les attend auprès d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى demain le jour du jugement dernier.

Et au cas où, ils ont des malheurs qui les touchent, ils résistent face à ses malheurs, mésaventures, angoisses, aux amertumes de la vie. Ils résistent comme ils le peuvent et il s’arme d’une belle patience pour les choses dont ils sont incapables d’agir.

Donc quand ils sont capables d’agir pour essayer de régler des choses, il résiste en s’en remettant à Allah سُبْحانَهُ وتَعالى et en même temps ils agréent, sont satisfaits du décret d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى alors il patiente, car ils savent que ce que Allah سُبْحانَهُ وتَعالى leur prend ou ce par quoi il les éprouve. S’ils patientent, Allah سُبْحانَهُ وتَعالى leur donnera mieux et une plus grande récompense, et un meilleur bienfait dans ce monde et dans l’au-delà. C’est ainsi que ces personnes-là, les croyants, ils auront comme fruit de leur récolte une résistance favorable. Ils vont gagner en expérience, ils vont gagner en force. Et en plus de cela, ils auront comme fruit de leur patience et de leur bon espoir envers Allah سُبْحانَهُ وتَعالى, de la grande récompense d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى. Ils vont voir de grandes choses dissipant leur malheur, et ce sera remplacé par une satisfaction et en bon espoir.

Et l’espérance en la grâce d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى immense et en sa grande récompense. Le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم a expliqué dans le hadith rapporté par l’imam Mouslim :

« Comme est étonnante l’affaire du musulman ! Son affaire toute entière est un bien pour lui; si un malheur le frappe, il fait preuve de patience et c’est un bien pour lui, et quand un bonheur le touche, il fait preuve de gratitude et c’est un bien pour lui. . »

Cela n’est offert qu’à un croyant. Don on voit ici, que dans toutes les situations, tout ce qui peut arriver à un croyant c’est du bien pour lui. Le Prophète صلى الله عليه وسلم a annoncé les différents avantages et les biens qui touchent le croyant. D’ailleurs, les biens du croyant se multiplient en fonction de tout ce qui lui arrive, que ce soit des bienfaits ou des malheurs, des choses plaisantes ou des choses déplaisantes, quoiqu’il arrive, c’est un bien pour lui.

Quand une chose plaisante le touche, il remercie Allah, il est reconnaissant envers Allah, il utilise cette chose dans le bien, c’est du bien pour lui, il en est récompensé, car il a été reconnaissant. Et quand un malheur le touche, il patiente, car il sait que ce qu’il y a auprès d’Allah comme récompense est beaucoup plus grand que le mal qui le touche. Donc ils patientent, la douceur de la foi, de ce qu’il connaît comme récompense auprès d’Allah, lui fait oublier la douleur du malheur qui le touche. Et c’est la raison pour laquelle il nous arrivera de trouver deux individus ayant été victimes d’une même calamité, mais leurs comportements vis-à-vis de cette calamité sont complètement différents. En fonction de la disproportion qu’il y a dans leur foi et dans leurs bonnes œuvres. Celui qui réunit ces deux caractéristiques, la foi en Allah سُبْحانَهُ وتَعالى, la foi en générale, les bonnes heures, il accepte le bien comme le mal et toutes leurs conséquences avec reconnaissance pour le bien et avec patience quand il est touché par un mal comme il a été cité dans le hadith précédent.

Il est donc joyeux, heureux, toutes ces amertumes, toutes ces angoisses se dissipent en cédant leur place à une agréable vie dans ce bas monde avant la grande récompense qui l’attend dans l’au-delà. Quant à ceux qui n’a pas la foi et les bonnes actions ou bien qu’il a une foi faible et peu de bonnes actions. Il accueille les bienfaits avec arrogance et insolence, ses mœurs se détériorent, son comportement se détériore. Il reçoit ce bienfait avec cupidité, frayeur comme un animal, il saute dessus de peur que cela s’échappe. Toute sa conscience, toutes ses pensées, sont concentrées que de comment il va prendre plaisir. Il ne pense en rien à remercier Allah ou à être reconnaissant, mais ils foncent dessus comme un animal qui voudrait s’abreuver juste pour assouvir son plaisir. Mais malgré cela, il est dans la confusion, dans la contradiction, dans la peur, car cette manière d’utiliser un bien cela ne lui donnera pas un vrai bonheur, ou une gaieté, ou une joie. D’un côté, il est heureux ou il a de l’optimisme, car il va pouvoir mettre en pratique ou appliquer ses espoirs et ses désirs. De l’autre côté, il a peur, il est toujours inquiet ; et il accueille les difficultés de la vie avec angoisse, impatience, lassitude et il est éprouvé par des maladies qu’Allah nous en préserve. Des maladies psychologiques l’angoissent, la peur. Combien de gens sont dans des soucis où il n’arrive même pas à dormir ? Pourtant il possède des millions et ils ont tout ce que tout le monde espérerait dans les choses matérielles, mais n’ont pas trouvé cette tranquillité, cette douceur dans la poitrine.

Parfois cette peur, elle peut même les entraîner à des fins tragiques, car ces personnes-là, ils n’ont aucun espoir dans une récompense auprès d’Allah et il n’espère pas dans l’au-delà. Il n’espère pas la récompense d’Allah, il n’espère pas qu’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى va leur arranger leur situation même en ce bas monde.

Et en plus de leur manque d’espoir en Allah, ils n’ont aucune patience qui peut les consoler et qui peut les soulager. Comme un croyant qui patienterait en se soulageant de la récompense qu’il va en recevoir auprès d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى. Tous ceux-ci que l’on a cités, c’est clairement apparent pour toute personne qui regarde d’un œil éclairé autour de lui, de la manière dont les gens vivent.

Cours n°4 :

Nous avons détaillé dans le précédent cours que la première cause et le premier moyen étaient la foi et les bonnes actions. Et nous avons commencé, à détailler, ce point que nous allons essayer de terminer aujourd’hui باذن الله تعالى .

Quand on observe, on compare les croyants et les non croyants, les gens qui ont des œuvres concordantes à la foi et ceux qui n’ont pas d’œuvres concordantes à la foi. On voit une différence très grande quant à leur manière d’agir dans les différentes situations.

En effet, le croyant quand il est touché par un malheur, il patiente, il est soumis à l’épreuve que ce soit la maladie, la pauvreté, la perte d’un proche ou autre. Ces épreuves qui font partie de la vie courante, qui touche obligatoirement chacun d’entre nous et chaque être humain. Ce croyant-là, sa conviction et sa satisfaction et sa foi en Allah سُبْحانَهُ وتَعالى et sa foi dans ce qu’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى lui a réservé comme récompense énorme dans cette vie et dans l’au-delà vont le pousser à patienter et à supporter plus facilement cette épreuve.

Tandis qu’un non-croyant n’agira pas de la sorte, car il n’a pas cette foi-là, qu’il l’aide à patienter, à être satisfaits. Et le croyant, il pratique ce que le Prophète صلى الله عليه وسلم lui a enseigné, de regarder toujours ceux qui ont moins que lui, ceux qui sont dans des épreuves plus dures que la sienne, ceux qui subissent des difficultés plus grandes que la sienne et il ne regarde pas seulement ceux qui sont supérieurs à lui, ceux qui ont plus de bien, plus d’aisance et moins de difficultés.

Et le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم nous a enseigné ce comportement. De regarder ceux qui ont moins que nous pour être plus à même d’être reconnaissants envers Allah سُبْحانَهُ وتَعالى comme il se doit. Donc toute cette manière de se comporter aide se croyant à trouver le bonheur, malgré les difficultés de la vie, malgré les épreuves. Il sentira une douceur dans son cœur et une aisance dans sa vie est un contentement, une satisfaction de ce qu’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى lui a décrété, que tu ne trouves pas chez celui qui n’a pas la foi et les bonnes actions.

Contrairement à lui, la personne qui n’a pas des actes conformes à la foi. Quand il lui arrive une épreuve, une pauvreté, quand il perd un bien ou un être cher, quand il sort d’une situation d’aisance dans cette vie mondaine. Alors il n’a pas cette patience, tu le verras miséreux et malheureux et triste et touché jusqu’au plus profond de son être. Dans une autre situation aussi, vient se manifester la différence entre un croyant et un non-croyant. C’est quand il y a des situations qui pourraient lui faire avoir peur ou la crainte, celui qui jouit de cette véritable foi a la conscience tranquille, car il sait que ne le touchera que ce qu’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى a écrit contre lui. Il sait avec certitude ce que le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم a dit à Ibn Abas : « Si l’humanité entière s’unissait pour te faire le moindre bien. Il ne ferait que le bien qu’Allah a écrit pour toi. Et s’ils s’unissaient est tous ensemble pour te faire le moindre mal, il ne te ferait que le mal qu’Allah a écrit contre toi ».

Toute chose est écrite par Allah سُبْحانَهُ وتَعالى. Donc ce croyant, il a cette certitude-là donc il n’a pas peur, il n’a pas peur des situations qui arrive face à lui, des difficultés qu’ils rencontrent dans sa vie. Il place sa confiance en Allah سُبْحانَهُ وتَعالى et il sait ne le touchera qu’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى a écrit pour ou contre lui.

Quant à celui qui est dépourvu de foi, c’est tout le contraire. Quand il est dans une situation affligeante qui fait peur, il est envahi par la crainte, son cœur n’est pas tranquillisé, ses nerfs sont tendus, la panique, la panique l’envahit. Une peur externe et une angoisse interne que nul ne peut décrire l’envahissent.

Ce type de personne, il n’arrive pas à contrôler cette peur, à avoir cette confiance Allah سُبْحانَهُ وتَعالى, car ils n’ont pas cette foi et ses bonnes actions qui illuminent leur poitrine. Et c’est pour ça que tu les trouveras dans ces circonstances-là tristes, loin du bonheur, agacé, en stress, malheureux.

Le noble et l’égaré, le croyant et le mécréant. Tous ceux-là peuvent s’associer sur certaines qualités. Par exemple, pour acquérir un peu de courage ou de bravoure, mais le croyant, il se distingue par la force de sa foi, par sa patience, par sa confiance en Allah سُبْحانَهُ وتَعالى, par son espoir en sa grande récompense énorme, par sa foi en la destinée d’Allah. Tout ceci vient augmenter son courage et sa bravoure et vient diminuer ses craintes, adoucir ses peines. Comment Allah l’a dit dans le Coran à la sourate An-Nisa dans le sens des versets :

إِن تَكُونُوا تَأْلَمُونَ فَإِنَّهُمْ يَأْلَمُونَ كَمَا تَأْلَمُونَ ۖ وَتَرْجُونَ مِنَ اللَّهِ مَا لَا يَرْجُونَ ۗ
(An-Nisa – 104)

{ Si vous souffrez, lui aussi souffre comme vous souffrez, tandis que vous espérez d’Allah ce qu’il n’espère pas.}

LVoilà la différence entre un croyant et un mécréant. Tout le monde souffre dans cette vie, car cette vie n’est pas le paradis, cette vie est une vie d’épreuves. Mais le croyant, il espère d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى dans ce qu’un mécréant n’espère pas. Il espère une grande récompense, il patiente, car il sait qu’il est récompensé. Le croyant sait qu’Allah s’il le touche par quelque chose, c’est pour une sagesse qu’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى seul connait. Et que tout ce qu’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى lui a écrit, est du bien pour lui.

À la différence du pervers ou du mécréant. Ces croyants-là obtiendront l’aide d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى. Son secours qui fera voler en éclats ses craintes et ses peurs qui viennent le toucher. Allah سُبْحانَهُ وتَعالى dit dans le sens du verset dans la sourate Al-Anfal :

وَاصْبِرُوا ۚ إِنَّ اللَّهَ مَعَ الصَّابِرِينَ
(Al-Anfal – 46)

{ Et soyez endurants, car Allah est avec les endurants.}

C’est-à-dire, qu’il les aide, protègent, raffermies, guide dans le droit chemin. Donc la première cause qui est le moyen essentiel et la base et le fondement de tous les moyens pour atteindre la félicité, le bonheur dans cette vie et dans l’au-delà qui est le vrai bonheur, c’est la foi et les bonnes actions.

Parmi les pieux prédécesseurs, toute situation qui les touchait, toute difficulté, parfois même des choses simples de la vie. Il se remettait en question, il essayait de voir s’il n’avait pas eu des manquements avec Allah سُبْحانَهُ وتَعالى ou bien des manquements dans les droits des personnes qui l’entourent.

Allah سُبْحانَهُ وتَعالى a dit dans le Coran :

وَمَا أَصَابَكُم مِّن مُّصِيبَةٍ فَبِمَا كَسَبَتْ أَيْدِيكُمْ وَيَعْفُو عَن كَثِيرٍ
(Ash-Shura – 30)

{ Tout malheur qui vous atteint est dû à ce que vos mains ont acquis. Et Il pardonne beaucoup.}

Tout malheur qui nous arrive, toute difficulté, la cause principale sont nos péchés. Le fait qu’on se soit éloigné de ce fondement essentiel la foi correcte en Allah سُبْحانَهُ وتَعالى et les bonnes actions qui sont la cause de trouver le bonheur.

Alors on cherche des causes de malheur, des responsables, des boucs émissaires de notre difficulté de nos malheurs. Et l’on s’en prend aux gens au lieu de régler et de corriger la vraie cause essentielle de notre malheur qui est en nous-mêmes, qui est le fait qu’on a suivi nos passions, qu’on a répondu à l’appel de Cheytan et l’on a désobéi à Allah.

Donc l’essentiel quand on est touché par un malheur, par une difficulté, c’est de revenir à Allah سُبْحانَهُ وتَعالى, de faire un examen de conscience et de corriger nos manquements, car tout mal qui nous touche est lié à l’épreuve pour laquelle Allah nous a créés. Et toute épreuve sur cette terre qui nous touche, c’est soit pour nous pousser à nous repentir d’un péché qu’on a fait, soit pour nous élever en degrés. Ce n’est pas une punition sur cette terre, mais la plupart du temps en vérité on a beaucoup de manquements c’est souvent lié à nos péchés.

Quoi qu’il en soit, c’est un bien pour le croyant s’il réagit de la bonne manière. Certains Salafs disaient quand sa monture ne lui obéissait pas ou bien que son épouse lui faisait quelques soucis, il savait que c’était à cause d’un péché qu’il a effet entre lui et Allah.

Alors il faisait une rétrospective sur lui-même, sur sa personne, sur ses œuvres pour les corriger et pour pouvoir être comme Allah aime, car celui qui est comme Allah aime, Allah سُبْحانَهُ وتَعالى lui facilite les épreuves de la vie. Et sachez que cette vie-là n’est qu’un amas d’illusions court et que la vraie vie est la vie éternelle. Comme il est venu dans le hadith : « si on prenait la personne parmi les habitants du paradis qui a souffert le plus dans ce monde, qui a eu le plus de difficultés et on le trempe au Paradis, et il ressort. Quand il va lui être demandé, as-tu déjà connu le malheur dans ta vie. Il dira والله jamais je n’ai connu la difficulté dans ma vie. »

Et l’on prendra parmi les gens de l’enfer, la personne qui a joué le plus des choses de ce monde. Et quand il sera trempé en enfer et il sera demandé as-tu déjà connu le plaisir ne serait-ce qu’une fois. Il va dire والله que je n’ai jamais connu le plaisir.

Alors comment on peut se laisser avoir par Cheytan et son armée ? Comment on peut suivre notre passion, se laisser guider par notre âme bestiale sans l’éduquer pour qu’elle craigne Allah سُبْحانَهُ وتَعالى. Et rater ce bonheur éternel, qui est la vie dans le Paradis d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى.

Et encore plus que tout cela, il ne leur sera pas donné quelque chose de meilleur que la vision de leur seigneur, voir Allah سُبْحانَهُ وتَعالى qui est la plus grande des joies au Paradis. Pour cela, mon frère, ma sœur, prend les causes de la réussite en ce monde. D’atteindre le bonheur dans ce monde, tu vas remplir ta poitrine et ton cœur dans ce monde et que tu vas vivre éternellement dans l’au-delà. Et la cause principale de cela est la foi en Allah سُبْحانَهُ وتَعالى correcte et agir selon cette fois. En apprenant la science utile, le vrai dogme et en mettant en pratique cette science utile.

Voilà ceux qui réussiront dans cette vie et dans l’au-delà.

Cours n°5 :

La cause que nous allons citer aujourd’hui, c’est le fait d’être au service des gens. La charité, la compassion, la miséricorde envers les gens. Le fait de leur faire du bien. C’est une des meilleures causes de faire disparaître la tristesse et l’angoisse.

En effet, ce bien-là, il peut se faire de plusieurs manières. Par la bonne parole, car Allah سُبْحانَهُ وتَعالى a ordonné de dire du bien à tous les gens, à tous les hommes et dits du bien aux gens. De même, cela peut se faire avec les actes. Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit la personne la plus aimée auprès d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى, c’est la personne qui est le plus profitable aux autres. Donc être au service des gens c’est quelque chose d’essentiel, c’est une qualité à laquelle ils appellent d’islam et c’est une cause essentielle de faire dissiper les angoisses, la tristesse et la haine.

D’ailleurs, c’est le modèle que le Prophète صلى الله عليه وسلم a montré. Une fois elle, il était en voyage avec ses compagnons, une partie d’entre eux étaient en état de jeunes alors que l’autre partie avait rompu le jeûne. Ceux qui n’étaient pas jeûneurs pendant le voyage ont préparé à manger pour les jeûneurs et se sont occupés d’eux. Le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم a dit : « Ce sont ceux qui n’ont pas jeûné qui sont partis avec les grandes récompenses aujourd’hui. »

Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit : « Allah سُبْحانَهُ وتَعالى ne cesse d’être dans l’aide du serviteur tant que ce serviteur aide son frère, est à son service ou bien accoure pour combler son besoin ou son manquement. »

Les paroles et les actes qui sont des aumônes. Et d’ailleurs, l’aumône peut se faire même avec la bonne parole ou avec l’argent, ou avec le service. Tout ceci est une cause de dissiper les soucis. Toute personne même s’il n’est pas musulman il se sent heureux, mais le musulman, le croyant, il aura certainement une plus grande part et il se distingue du non croyant puisque la charité qui se dégage de lui elle émane de sa sincérité, de son dévouement pour Allah سُبْحانَهُ وتَعالى, de son abnégation et de son espoir en la récompense est la rétribution d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى. C’est ainsi qu’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى lui facilite cette tâche du fait qu’il espère le grand bien de la part d’Allah. Et Allah le préservera de tout mal à cause de sa sincérité et du fait qu’il place son espoir en Allah seul et qu’il attende la récompense d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى seul. Allah سُبْحانَهُ وتَعالى a dit dans la sourate An-Nisa :

لَّا خَيْرَ فِي كَثِيرٍ مِّن نَّجْوَاهُمْ إِلَّا مَنْ أَمَرَ بِصَدَقَةٍ أَوْ مَعْرُوفٍ أَوْ إِصْلَاحٍ بَيْنَ النَّاسِ
(An-Nisa – 114)

{ Il n’y a rien de bon dans la plus grande partie de leurs conversations secrètes, sauf si l’un d’eux ordonne une charité, une bonne action, ou une conciliation entre les gens .}

Et quiconque le fait cherchant l’agrément d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى, à celui-là nous donnerons bientôt une récompense énorme. Allah سُبْحانَهُ وتَعالى nous précise dans ce verset que tous ces actes précédemment cités dans ce verset sont considérés comme du bien et comme de la bienfaisance.

Le fait d’ordonner une charité, c’est à dire d’encourager quelqu’un à faire la charité ou une aumône ou bien appeler à faire du bien, déconseiller le blâmable, ou bien réconcilier entre les gens. Combien de personnes sont maintenant la cause de séparer les gens, de diviser les gens, de mettre la haine entre les gens. Alors que l’islam nous enjoint à concilier entre les gens. Donc toutes ces choses de bien dont Allah سُبْحانَهُ وتَعالى parle dans ce verset sont une charité et une aumône et un bien auquel le musulman doit s’atteler.

Il faut savoir que le bien appelle le bien, la récompense d’une bonne action c’est qu’Allah te donne la permission d’être constant dans cette bonne action et qui permettent de refaire des bonnes actions. De même, que la récompense d’une mauvaise action est une mauvaise action quand on fait un péché c’est la porte ouverte à un cercle vicieux où la personne doit faire l’effort d’entrer dans un cercle vertueux et ne pas rentrer dans le cercle vicieux. Le cercle vertueux c’est un bien qui appelle aux biens qui appellent au bien. Et le cercle vicieux c’est le mal qu’ils appellent au mal et à un plus grand mal jusqu’à l’égarement total.

C’est pour cela quand Allah سُبْحانَهُ وتَعالى permet aux croyants de faire une bonne action, ils nourrissent l’espoir qu’Allah va accepter cette action, car cela nous a permis de le faire.

Inch’allah, on espère qu’Allah l’accepte et qu’il en donnera une grande récompense. Et tout ceci est une cause de dissiper et de faire disparaître son angoisse, sa tristesse, ses ennuis, ses difficultés et ses malheurs.

Contrairement à cela, cela appelle à la tranquillité, au bonheur et à la joie de vivre.

Cours n°6 :

Aujourd’hui, nous allons continuer leurs expositions des différentes causes qui mènent au bonheur.

La troisième cause parmi les causes qui écarte l’angoisse, éloigne la nervosité, c’est le fait de s’occuper dans le bien. Que cela soit dans l’apprentissage d’une science bénéfique, ou bien que cela soit dans un travail ou dans une occupation illicite. Le fait d’être occupé occupe le cœur de ceux qui pourraient l’angoisser ou de ses soucis.

À la différence des personnes qui sont oisives, elles n’ont que ça à faire de ressasser leurs problèmes et l’angoisse, et les peurs ne font qu’augmenter. Donc le fait que cette personne elle s’occupe dans l’apprentissage d’une science utile, ou dans une occupation licite. Ça divertit son âme et sa pensée et ça lui fait oublier son angoisse et son souci. Et cette cause est une cause commune au musulman comme aux mécréants sauf que le croyant il se distingue par sa foi, par son abnégation, par son espoir en la récompense d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى. Par sa connaissance de ce qu’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى a réservé comme grande récompense aux croyants.

Si c’est une adoration à proprement dit donc il est occupé dans l’adoration d’Allah ou bien dans l’apprentissage de la science religieuse alors elle sera considérée comme telle. Par contre, si c’est une activité habituelle ou une activité licite de la vie mondaine. Alors il faut l’accompagner d’une intention appropriée, car les actes habituels ne sont ni récompensés ni punis en soi. Si ces actes habituels sont dans l’illicite ils seront punis à cause du fait qu’il soit illicite, si c’est des choses licites il n’y a ni une récompense ni une punition en soi sauf si on l’accompagne d’une intention sincère.

Et quelle est cette intention ? C’est le fait de prendre une aide dans ce travail licite, dans cette occupation licite, pour que cela nous aide à l’obéissance d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى. Cela a des effets très efficaces pour écarter toute sorte de tristesse, d’angoisse et de peine. Combien de personnes ont été éprouvées par l’angoisse, obsédée par leurs troubles, victime de plusieurs maux alors qu’ils avaient des remèdes efficaces pour chasser ceux-là et qu’ils s’en sont éloignés. Et s’il s’était occupé justement dans une occupation illicite, cela leur aurait éloigné tous ces soucis et toutes ses peines.

Il faut entre autres que cette occupation soit plaisante, pas rébarbative, pour que la personne soit motivée à faire des efforts dans ce travail, dans cette occupation, qu’il s’y familiarise plus facilement et ceci l’aidera encore plus à atteindre cet objectif-là.

Parmi les causes d’éloigner la tristesse et l’angoissé. D’avoir le contraire, qui est la paix de l’âme, la sérénité, la tranquillité et le bonheur. Il y a le fait de concentrer ses pensées et de se préoccuper du présent. Et d’interrompre tous les liens ayant trait au souci du futur ou bien qui sont attaché aux regrets quant au temps passé.

Qu’est-ce que cela veut dire ? Et cela ne veut pas dire que le musulman ne pense pas à faire des projets pour le futur, mais il n’occupe pas sa pensée et son cœur par le futur. Il agit aujourd’hui pour préparer son futur. D’ailleurs que ce soit son vrai futur, qui est le futur dans l’au-delà, qui est un futur proche en réalité ou bien le futur qu’il espère dans ce monde. Ça, il n’y a pas de mal, mais comment il va atteindre ces objectifs-là en se préoccupant de l’instant présent ?

Si la personne ne vit que dans les regrets du passé, dans la mélancolie du passé. Ah qu’est-ce que c’était bien, Ah, on a fait ceux-ci, Ah les souvenirs. Il est là que dans les souvenirs. Que se passe-t-il pendant ce temps-là ? Il perd son temps, et il ne fait rien et cela ne lui rajoute que de la tristesse et du désespoir. Que cela soit les bons souvenirs qui vont le rendre mélancolique ou bien que ce soit les mauvais souvenirs, les regrets de ce qu’il a pu rater ou de ce qu’il a pu faire, qui vont lui donner de l’amertume. Ceci ne veut pas dire qu’on ne doit pas regretter nos péchés, et ils ne restent pas seulement à regretter les péchés et à ne rien faire. Non, on agit pour réparer les péchés et les erreurs qu’on a faites dans le passé.

D’ailleurs, le regret est le pilier essentiel du repentir. Mais comment on doit manifester ce regret ? En se repentant, en corrigeant, en arrangeant ce qui nous reste devant nous. En s’occupant de l’instant présent, il y a des gens qu’ils sont là, Ah j’aurais dû j’ai raté cette affaire ; j’ai raté telle chose ; j’ai raté tel projet et il reste comme ça dans l’amertume toute sa vie. Et pourquoi, il s’est passé telle chose et pourquoi. Sans avoir la tranquillité dans le cœur de se soumettre à la destinée d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى.

Concernant le futur, il y a deux types de réaction. La personne qui se forge de faux espoirs sur le futur. À plus tard, je ferai plus tard ; je serai pieux ; j’apprendrai le coran ; j’adorerais Allah ; j’apprendrai la science. Plus tard, plus tard, plus tard, il ne fait rien, il repousse toujours à plus tard. Et Cheytan le trompe avec cela ou bien la crainte. Les personnes qui ont peur du futur : Comment je vais vivre demain ? Comment je vais manger demain ? Où je vais dormir demain ? Comment va être mon travail demain ? Comment ? Comment ? Comment ? Comment ? Il y en a même qui ont peur de ce qu’il vous recevoir comme courrier dans leur boîte aux lettres.

Contrairement à celui qui s’occupe de l’instant présent pour corriger ses erreurs du passé. Et que son futur soit meilleur que son passé que et que son présent. D’ailleurs, le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم demandait protection à Allah سُبْحانَهُ وتَعالى contre l’angoisse et la tristesse. Donc l’angoisse de ce qui peut nous atteindre et la tristesse par rapport à ce que nous avons manqué, ou bien ce qui nous a touchés. Donc l’angoisse c’est par rapport au futur et la tristesse par rapport au passé. Donc quand le Prophète صلى الله عليه وسلم demande à Allah et qui l’enjoint à sa communauté de demander à Allah la protection contre l’angoissé et la tristesse. C’est qu’il les enjoint à faire les actes qui vont éloigner l’angoisse et la tristesse. En s’occupant, en concentrant sa pensée et ses efforts dans le présent.

Ce qu’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى nous a donné aujourd’hui comme cadeau, ce temps-là pour pouvoir agir avant qu’il ne soit trop tard. Faire des bonnes actions et ٱلْحَمْ د لِلّ , la porte du repentir est ouverte tant que le soleil ne se lève pas de son coucher ou tant que la personne n’est pas à l’agonie de la mort.

Donc la personne doit user de tous ses efforts pour chercher ce qui ait un intérêt pour lui dans sa religion, ou bien dans sa vie terrestre. Et il l’implore Allah سُبْحانَهُ وتَعالى, il prend appui auprès d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى et il demande l’aide d’Allah pour qu’il lui donne la réussite et qui lui permettent d’atteindre ses objectifs.

Le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم a dit dans le hadith rapporté par l’imam Mouslim : demande avec énergie ce qui est profitable pour toi, cherche assistance auprès d’Allah et ne faiblit jamais. S’il t’arrive quelque chose ne dit pas si j’avais fait ceci, il en serait ainsi, mais dit plutôt c’est le destin d’Allah et ce qu’il a voulu, il l’a réalisé ou bien dit : قَدَرُ اللهَ، وَمَا شَاءَ فَعَلَ (c’est la destinée d’Allah et ce qu’Il a voulu, Il l’a réalisé) car le mot si, ouvre la porte aux œuvres du Cheytan. Ce hadith renferme beaucoup de leçons et résume ce comportement-là que le musulman doit avoir.

Veille et demande avec énergie, ce en quoi il y a ton profit, c’est-à-dire occupe-toi de l’instant présent, fait les efforts pour atteindre ce qui est bénéfique pour toi comme science utile pour faire les bonnes actions ou bien pour refaire dans les choses bénéfiques de ce bas monde, ce qui va être utile pour toi te renforcer dans ton objectif et cherche l’assistance auprès d’Allah. Ne t’en remets pas à ta force, a ton pouvoir, à ton intelligence. Aujourd’hui, on dit beaucoup, il faut qu’ils gagnent de la confiance en lui, ça c’est faux. Il doit gagner de la confiance en Allah.

Le Prophète صلى الله عليه وسلم invoquait Allah en disant ne me renvoie pas vers ma propre personne, mon âme, ne serait-ce que le temps d’un clignement d’œil. Donc ce n’est pas la confiance en soi qu’on doit avoir, mais la confiance en Allah. Donc cherchait avec énergie ce qui nous est profitable, demander l’assistance et placé sa confiance en Allah et ne faiblit jamais. Cette faiblesse qui est la cause de la paresse du désespoir. Et si malgré avoir pris toutes ces causes, il t’arrive quelque chose. Ton objectif n’est pas atteint, une difficulté te touche dans ton chemin. Ne dis pas si j’avais fait ceci, il en serait ainsi et ainsi ! Mais dit plutôt قَدَرُ اللهَ، وَمَا شَاءَ فَعَلَ , Allah l’a destiné et ce qu’Il a voulu, Il l’a fait, car le mot si, ouvre les œuvres de Shaytan.

Et parmi les œuvres de Shaytan, c’est le désespoir, la tristesse, la peine, pour pousser encore plus les gens à s’éloigner, de perdre espoir en Allah سُبْحانَهُ وتَعالى.

Pour finir, cette cause, 4ème cause pour atteindre le bonheur et éloigner les soucis et la peine. Il faut savoir que les actes se divisent en deux groupes :

– Certains actes dans lesquels le serviteur peut faire des efforts pour les obtenir ou bien les écarter de lui, voire les tempérer. Ce type d’acte le musulman, il lui est demandait d’user de toutes ses forces pour les atteindre avec des causes licites, en sollicitant l’aide et l’assistance de son Créateur سُبْحانَهُ وتَعالى.

– La deuxième catégorie d’actes, c’est là où le serviteur ne peut rien faire. Alors il est appelé à se tranquilliser, à accepter et à se soumettre.

À savoir avec certitude que Allah سُبْحانَهُ وتَعالى a créé la plume 50 000 ans avant de créer les cieux et la Terre. Et il lui a dit écrit. La plume a demandé qu’est-ce que j’écris ? Il lui a dit écrit tout ce qu’il va se passer jusqu’au jour du jugement dernier. Donc avec la certitude que ce qui s’est passé s’était écrit, il se soumet à la destinée d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى. Il essaye de voir à travers ça, la sagesse du jugement d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى dans sa prédestination et il sait que tout ce qu’Allah a écrit pour le croyant. Si c’est un croyant sincère, c’est du bien pour lui.

Cours n°7 :

La cinquième cause qui soulage le cœur et réconforte le moral, et qui apaise la poitrine, c’est l’évocation d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى. Le dhikr, le rappel d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى, le fait d’évoquer constamment Allah سُبْحانَهُ وتَعالى.

Ceci a un effet étonnant sur le soulagement et le réconfort du cœur, comme cela éloigne aussi, les peines et la tristesse. Alors Allah سُبْحانَهُ وتَعالى dit dans le sens des paroles d’Allah dans la sourate Ar-Ra’d :

أَلَا بِذِكْرِ اللَّهِ تَطْمَئِنُّ الْقُلُوبُ
( Ar-Ra’d – 28)

{ Certes, c’est par l’évocation d’Allah que les cœurs se tranquillisent .}

L’évocation d’Allah a donc un grand effet sur le fait de trouver la tranquillité. Évoquer Allah سُبْحانَهُ وتَعالى avec la langue et avec la présence du cœur. En vivant et en méditant sur le sens de l’évocation ou de l’invocation que l’on prononce. Et l’évocation d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى est en tout temps, en tout lieu, en toute situation. Dès qu’on se réveille, il y a une invocation a récité, au coucher, les invocations du matin et du soir, en s’habillant, en se déshabillant, en mangeant, en faisant ses ablutions, en sortant de chez soi, en rentrant chez soi.

Il y a plusieurs rappels, plusieurs invocations a cité dans ces moments-là. Pour évoquer Allah سُبْحانَهُ وتَعالى, lui demandait le bien de ce monde et de l’au-delà, lui demander protection contre le mal de ce monde et de l’au-delà. Si ce ne sont pas ces adhkars spécifiques à des moments précis, ou dans des lieux précis. En entrant à la mosquée, en sortant de la mosquée …, en rentrant au souk. Alors il y a le dhikr absolu, le fait de dire « SubhanAllah » (سُبْحانَ الله), « Al-ḥamdu li-l-lāh » (الْحَمْدُ لِلَّهِ), « Lâ ilaha ilâ Allah » (لاَ إِلَهَ إِلاَّ الله), « Allahu Akbar » (الله أكبر), « la hawla wa la quwwata illa billah » (لا حول ولا قوة إلا بالله).

Le fait de répéter « Lâ ilaha ilâ Allah », « Lâ ilaha ilâ Allah », l’Istighfar. Le fait de lire le Coran, de méditer les sens du Coran qui est le meilleur livre. Donc l’évocation d’Allah est quelque chose d’essentiel, qui a un grand impact sur la paix de l’âme.

D’ailleurs, le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم a dit : « L’exemple de celui qui évoque son Seigneur et de celui qui ne l’évoque pas, c’est comme le vivant et le mort ».

Parmi les causes pour atteindre aussi le bonheur, il y a le fait d’évoquer et de se vanter des grâces d’Allah sur nous. D’exprimer sa gratitude envers Allah سُبْحانَهُ وتَعالى en exposant les bienfaits qu’Allah nous a donnés. Comme Allah سُبْحانَهُ وتَعالى nous enjoint à cela. D’évoquer les bienfaits d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى, c’est un moyen d’être reconnaissants envers Allah et un moyen de le remercier quand on énonce les bienfaits qu’il nous a donné.

Et l’on ne se plaint pas d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى, on ne se plaint pas de ce qu’il nous a destiné. Au contraire, on le remercie et l’on parle que du bien qu’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى nous a écrit. Et ça, c’est une des meilleures façons pour garder toujours l’espoir, de comparer la grâce infinie qu’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى nous a donnée par rapport au malheur qui nous touche. Ce n’est rien du tout. Combien de bienfaits Allah nous a donnés ? Alors les petits malheurs qui peuvent nous toucher dans notre vie sont insignifiants comparés à ses bienfaits.

Et le plus grand bienfait, le meilleur bienfait, c’est le bienfait de l’Islam. Malgré qu’une personne n’ait rien parmi les bienfaits matériels, mais s’il a le bienfait de l’Islam, il a le meilleur bienfait, le plus complet et le bienfait parfait de cette vie, car il a le bienfait pour Allah l’a créé.

Ce bienfait qui va être la cause qu’il va goûter au bonheur dans cette vie, et qu’il va goûter à la féliciter et aux récompenses énormes dans l’au-delà. Donc quand un serviteur est touché par les épreuves, par les calamités, par les malheurs et les affronte avec la patience, avec la satisfaction et avec la soumission. En faisant cela, en se comportant de la sorte. Que va-t-il se passer ? Le poids de ces épreuves va se dégrader. Et l’espoir en la récompense d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى qu’il a dans son cœur, son adoration envers Allah va l’aider à s’armer de patience et à se satisfaire de ce qu’Allah a destiné. Et tout ceci va dissiper les épreuves et va éloigner les soucis. Et la douceur de la récompense qu’il va goûter. Ça va lui faire oublier l’amertume de la difficulté et l’amertume de la patience. Parmi les causes les plus importantes pour goûter au bonheur dans cette vie, avoir une vie heureuse. C’est de pratiquer le conseil du Prophète صلى الله عليه وسلم qu’il nous a donné dans ce hadith rapporté par Al-Boukhari et Mouslim : « Regardez ceux qui sont inférieurs à vous, et ne regardez pas ceux qui sont supérieurs à vous, car cela est plus convenable à ce que vous ne dédaignez pas les grâces d’Allah ».

Dans les choses matérielles, dans les choses de la vie, il ne faut pas se comparer à ceux qui ont plus, mais il faut se comparer toujours à ceux qui ont moins.

Quand on regarde toutes ces personnes qui vivent dans la pauvreté, dans la misère, dans les guerres, dans les malheurs, dans les maladies, dans les peines, dans les soucis. On voit l’immense grâce d’Allah sur nous, qu’il nous a préservés de cela ou d’une partie de ceux-là. Et l’on est reconnaissant envers Allah et on le remercie. Mais si l’on est là toujours à regarder ceux qui ont plus, regardez ! Il y a des gens qui sont millionnaires, qui ont tout ce que tous les gens espéraient avoir parmi les choses matérielles. Mais elles ne sont pas satisfaites. Ils vont se concurrencer avec un autre. Ah oui, mais moi j’ai 50 millions, mais lui il a 70 millions ! Non, maintenant, je vais être le plus riche ? Ça ne suffit pas d’être riche. Puis après quand c’est le plus riche, il se rend compte que c’est le plus malheureux, qu’il n’a rien gagné avec cette richesse, que les gens ne l’aiment que pour son argent. Il se méfie de tout le monde autour de lui-même même de sa famille. Tout le monde espère sa mort pour récupérer son héritage. Qu’a-t-il gagné ?

C’est pour cela si Allah سُبْحانَهُ وتَعالى a comblé une personne de richesse, de santé, ou de biens matériels. Il ne faut pas l’envier sauf si c’est pour l’envier dans le bien, de vouloir dépenser ses richesses dans le bien. Ce n’est pas de la jalousie de vouloir faire la même chose que lui, dans le bien, mais sinon il ne faut pas l’envier, et il faut regarder ceux qui ont moins que nous. Et remercier Allah, être plus reconnaissant envers Allah سُبْحانَهُ وتَعالى. À chaque fois que le serviteur considère les grâces d’Allah sur lui. Qu’elles soient de nature religieuse ou de nature matérielle, il verra que son Seigneur lui a fait une belle part lui. Il lui a donné une belle part, il l’a mis à l’abri de beaucoup de malheurs et de difficultés.

Et ceci est une des meilleures causes pour repousser l’angoisse et l’amertume, et pour raffermir le sentiment de gaieté et de joie de vivre.

Cours n°8 :

La 8ème cause que l’imam Al-Sa’di رحمه الله a citée dans son épitre, c’est le fait d’œuvrer et de faire son maximum pour éloigner toutes les pensées qui rendent triste.

Comment cela quand une personne ne se concentre pas sur les actes qu’elle a à faire dans la journée et qu’elle pense avec amertume au passé, et qu’elle passe son temps à regretter le passé ?

Et les mauvais choix, mauvaises conséquences de ces choix qu’il a pu subir dans son passé. Ça le rend triste. En plus, il ne peut rien y changer. De même, une personne qui vit dans l’angoisse de son futur. Qu’est-ce que je vais manger demain ? Comment je vais travailler ? Comment je vais nourrir mes enfants ? Est-ce que je ne vais pas tomber malade ? La peur…

Alors que le croyant sait avec certitude, crois fermement. D’ailleurs, cela fait partie des piliers de la foi (al iman) dans al-Qadr. La destinée, dans son bien et dans son mal, que cela vient d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى.

Il ne t’arrivera, serviteur d’Allah, que ce qu’Allah a écrit pour toi ou contre toi. Rien de plus, rien de moins et tout ce qui est passé s’était destiné. Cela n’aurait jamais pu être d’une manière différente.

De même, que tout ce qui va arriver, Allah سُبْحانَهُ وتَعالى sait déjà ce qui va arriver. Donc la personne doit placer sa confiance en Allah سُبْحانَهُ وتَعالى et savoir qu’il ne lui arrivera que ce qu’Allah a destiné. Et œuvrer dans ce sens-là, cela ne veut pas dire que la personne n’est pas responsable de ses actes.

Elle est bien au contraire, responsable de ses actes. Mais il faut qu’elle ait confiance dans les résultats des choses surtout si elle s’arme de sincérité, de patience, qu’elle mette en pratique l’adoration d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى dans sa vie. Elle sera qu’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى est avec ses serviteurs pieux.

Certes, Allah est avec ceux qui ont la piété, la crainte révérencielle et ceux qui sont bienfaisants dans le sens des versets. Donc la personne qui est sincère, qui fait son maximum d’être bienfaisant, qui se repend de ses péchés passés, qui corrige et qui espère en la miséricorde d’Allah. Elle ne doit pas .craindre pas passer son temps à vivre dans les regrets du passé, ne pas passer son temps à vivre dans la crainte du futur. Il doit plutôt saisir à bras le corps, le présent qu’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى lui a donné. Cette vie-là qui est un présent, qui est un cadeau. Pour justement ce temps, l’user dans ce qu’Allah aime et pour préparer son au-delà, sa vie éternelle auprès d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى, c’est ce qu’on espère tous.

La 9ème cause, c’est d’invoquer Allah سُبْحانَهُ وتَعالى dans ce sens. Le messager d’Allah صلى الله عليه وسلم invoquait Allah pour lui donner une bonne vie dans cette vie-là et une bonne vie dans l’au-delà.

Parmi les invocations qui sont rapportées par l’imam Muslim. Le Prophète صلى الله عليه وسلم disait dans le sens de son invocation : « Oh Allah ! Asservis ma religion, qui est la plus importante de mes affaires, celle qui préserve mes affaires ; assainis-moi mon bas monde qui est l’endroit où je vis ; et assainis-moi mon au-delà qui est mon endroit de retour ; et fais que ma vie soit pour moi une multiplication dans le bien, et fais que ma mort soit pour moi un repos de tout mal. »

Voici la dou’a que le Prophète صلى الله عليه وسلم faisait. De même, le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم invoquait Allah comme dans le hadith rapporté par l’imam Abou Daoud dans le sens de cette invocation, il disait : « Oh Allah ! C’est Ta miséricorde que j’espère. Ne m’abandonne pas à mon propre sort, ne serait-ce que le temps d’un clin d’œil ; assainis-moi toutes mes affaires. Il n’y a nulle divinité digne d’adoration si ce n’est toi. »

Donc regardez comment le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم , le bien-aimé, le choisi, le khalil d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى, à qui Allah a pardonné ses péchés passés et futurs.

Il invoquait Allah dans ses sens et il demandait à Allah d’assainir sa vie. D’arranger sa vie, de lui donner une bonne vie, de lui assainir sa religion et de lui donner une bonne récompense dans l’au-delà. Et il lui demande protection contre le mal de son âme, car en vérité, on n’a pas un ennemi plus grand que notre propre âme bestiale, qui nous insuffle le mal et qui est dans la plupart du temps la cause de nos malheurs.

Comme Allah سُبْحانَهُ وتَعالى a dit (dans le sens du verset) :

وَمَا أَصَابَكُم مِّن مُّصِيبَةٍ فَبِمَا كَسَبَتْ أَيْدِيكُمْ وَيَعْفُو عَن كَثِيرٍ
( Ash-Shura – 30)

{ Tout malheur qui vous atteint est dû à ce que vos mains ont acquis. Et Il pardonne beaucoup.}

Parmi les causes essentielles permettant de dissiper l’angoisse et la tristesse, au moment des difficultés, c’est de relativiser cette difficulté qui nous touche. C’est-à-dire de voir que le mal en réalité qui nous touche il n’est pas si grand que ça, cela aurait pu être pire. Cela permet de diminuer la douleur de ce mal qui nous touche et de la mettre à sa juste mesure, de voir par rapport au malheur qui se passe dans le monde. C’est quoi mon problème ? Ce n’est rien du tout. Par rapport à des malheurs pires que ceux-là qui auraient pu me toucher. Donc relativiser, tempérer ce problème qui nous a touchés et aussi se préparer psychologiquement.

Savoir qu’on est dans une vie d’épreuve donc avant même que les épreuves nous touchent il ne faut pas être dans l’insouciance. La personne qu’elle oublie tout, elle est là qu’à rigoler, à jouer. Quand un malheur lui tombe sur la tête, il tombe de haut. Non, il faut que la personne soit consciente que cette vie est une vie d’épreuve, qu’à n’importe quel instant Allah سُبْحانَهُ وتَعالى peut décider de te toucher d’une épreuve.

Alors, il se prépare psychologiquement, car quand il s’est préparé psychologiquement, quand l’épreuve arrive, elle ne le choque pas. Il s’en remet à Allah, il trouve plaisir dans la patience, il trouve de l’aide dans la Salat et dans la patience. Et il relativise ce problème. Il voit que cela aurait pu être pire que cela. SubhanAllah aujourd’hui, réellement, on a un gros problème de manque de patience et de manque de résignation et de soumission à la destinée d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى. Sauf très peu de serviteurs qu’Allah a choisis.

Combien cette qualité est nécessaire pour vivre une vie heureuse ? Combien de gens sont là, ils angoissent pour tout et pour rien. Ils stressent pour tout et pour rien, ils rouspètent pour tout pour rien. Un crayon qui tombe par terre, il crie et il n’est pas content. Un crayon qui est tombé par terre, comme ils disent les gens, ce n’est pas la fin du monde c’est-à-dire ce n’est pas catastrophique il y a pire que cela. Si le malheur n’est qu’un malheur matériel, Al-ḥamdu li-l-lāh ce n’est rien du tout.

Le vrai malheur, c’est les épreuves dans la religion. Quand quelqu’un est touché dans sa religion c’est là le pire. Mais le matériel, la santé, le Prophète Ayoub عليه السلام, des années, des années il était malade. Allah سُبْحانَهُ وتَعالى combien il l’a loué dans le Coran pour sa patience ? Donc voilà quelques causes en plus que l’on a citées aujourd’hui pour atteindre la vie heureuse.

Cours n°9 :

Parmi les moyens utiles pour atteindre et pour accéder à une vie heureuse. Il y a le fait d’avoir un cœur fort. C’est-à-dire de se baser que sur les certitudes et de ne pas laisser la place aux doutes, aux illusions et aux imaginations qui sont issus des mauvaises idées ; combien de personnes se laissent emporter par des suspicions ? Par des illusions ? Par des imaginations qui sont la résultante de mauvaises insufflations, ou de mauvaise idée. Et ils construisent sur ses illusions, sur ses mauvaises idées, sur cette imagination beaucoup de choses. Il devient défaitiste, il croit que tout le monde lui en veut, il devient comme on dit paranoïaque ou bien la peur l’envahit. Il s’imagine qu’il va lui arriver un malheur, que tout va mal, alors qu’en réalité il n’y a rien de tout cela. Donc la personne, elle ne doit pas se soumettre au chantage de l’imagination mauvaise. Et il ne doit pas réagir négativement devant ses effets.

Que ce soit par la peur, par la maladie. Certains sont touchés carrément par des maladies psychologiques à force de s’imaginer des choses ou bien par la colère, la crainte d’une disparition annoncée, de perdre l’aisance. S’il agit de cette manière-là, au lieu d’être apaisé et d’être heureux. Il va se plonger dans une angoisse, dans une amertume et des maladies psychologiques vont se développer en lui dont les effets sont multiples et qu’on peut percevoir chez beaucoup de gens.

Je veux faire une parenthèse ici, Al-ḥamdu li-l-lāh en tant que musulmans, nous savons qu’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى a créé les hommes et djinns. Les djinns sont un monde, comme le monde des hommes. C’est-à-dire qu’ils sont responsables de leurs actes comme les hommes sont responsables de leurs actes. Ils ont le choix de faire des bonnes ou mauvaises actions comme les hommes ont le choix. Parmi eux, il y a des musulmans, des mécréants, des pervers, des innovateurs comme chez les hommes. Sauf qu’eux, ils ont une des spécificités. Nous, on ne les voit pas, ils sont dans le monde de l’invisible. Et ils ont certaines spécificités quant à leur essence et leur nature qui sont différente des hommes.

Nous savons très bien que le fait qu’un djinn touche un homme ou qu’ils habitent, qui le possède. Ceci est prouvé par le Coran et la Sounnah et par l’accord des Salafs. De même, que la sorcellerie existe, que les Chayatîn. Les mauvais djinns travaillent avec les sorciers, on le sait. Pourquoi je parle de cela ?

Parfois des personnes, dès qu’ils ont un souci, dès qu’ils ont un peu mal à la tête, dès qu’ils ont une perte dans les biens ou quelque chose. Ah c’est un djinn qui m’a touché ! Ah on m’a ensorcelé ! Ah on m’a fait le mauvais œil !

Il y a dans l’être humain aussi des côtés psychologiques liés au matériel, lié aussi à son âme qui influe sur sa personnalité, sur les maladies, sur sa perception des choses. Et en réalité, le djinn, il s’attaque à la partie faible de la personne. Quand une personne a une faiblesse physionomique à un endroit précis du corps. On trouvera le djinn appuyait sur cet endroit, faire son effort et se concentrer sur cet endroit-là. Lui, il sait qu’il est malade, il a un djinn, mais il n’y a pas que ça. Il a un problème physique ou un problème psychologique parfois. Une faiblesse ou bien un traumatisme. Et les Chayatîn utilisent cette faiblesse qu’il a en lui, pour la multiplier, l’augmenter.

Donc dans ce point dont on vient de parler avec les personnes qui s’imaginent des choses. Alors ça, c’est la fête pour les djinns, c’est facile pour eux. Déjà sans rien il s’imagine des choses qu’il cède aux waswass donc les Chayatîn vont s’amuser avec lui à lui. À lui faire des waswass, à lui insuffler des mauvaises idées, à lui mettre le doute. Jusqu’au point, où il pourra même atteindre la folie. Il faut prendre en compte ces deux aspects, soigner le côté matériel, maladif, physique, psychologique avec une psychologie acceptable en islam. Et non pas les psychologies de Freud et de leurs amis.

Puis en même temps se faire Roqiya, lire les adhkars, lire le Coran, etc. Tout ceci est bénéfique pour soigner les maladies physiques et les maladies occultes. Donc toutes ces personnes qui sont touchées par l’angoisse, les maladies psychologiques, par des problèmes. Parfois, ça peut être lié juste à un côté psychologique. Du fait que c’est une personne qui cède à l’illusion. Parfois, son djinn aussi en profite justement. Il est là, le Cheytan pour en profiter, pour lui faire des waswass en plus. Parfois ça peut être aussi une faiblesse. Dans un moment de faiblesse, dans un moment de joie excessive, dans un moment de peur excessive, dans un moment de rafla excessive, dans un moment de péchés touché par un djinn ou par autre chose de ce genre-là.

Quoi qu’il en soit, le moyen de se soigner de cela, c’est le retour au Coran et à la Sounnah. Se soigner avec l’invocation, les invocations, avec l’adoration d’Allah en étant pieux, en se remettant à Allah, en plaçant sa confiance en Allah, en lisant le coran, en se soignant par le Coran. Et en même temps, en soignant les faiblesses physiques, ou physionomie, ou psychologique qui pourrait se trouver chez cette personne.

Dans la continuité de ce que l’on vient de citer. Une des plus grandes cause pour atteindre le bonheur et la tranquillité de l’âme, c’est de placer sa confiance totale en Allah. De s’appuyer et de demander l’assistance d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى, de s’en remettre à lui et de ne pas se laisser vaincre ni de se soumettre ou aux mauvaises imaginations. Tout en convoitant et en espérant les grâces d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى, en ayant un grand espoir en Allah.

Cette personne-là, en se comportant ainsi, verra toutes ses angoisses et ses tristesses se dissiper par la grâce d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى. Et il sortira sain et sauf de beaucoup de problèmes et de maladie. Son cœur sera comblé de force, dans l’humeur, joie, de tranquillité et de sérénité. Combien d’hôpitaux sont remplis de victimes d’illusions de mauvaise imagination ? Combien de fois ces fléaux ont eu des effets nocifs sur des gens qu’on jugeait fort ?

Alors qu’en sera-t-il des personnes qui sont faibles ? Combien de fois cela aboutit à la folie ? À perdre la raison ? Donc le bien portant, c’est celui à Allah سُبْحانَهُ وتَعالى à donner la chance d’affronter son âme bestiale, jusqu’à ce qu’ils se procurent les causes bénéfiques. À renforcer son cœur et à s’éloigner de l’angoisse. Et Allah سُبْحانَهُ وتَعالى dit :

وَمَن يَتَوَكَّلْ عَلَى اللَّهِ فَهُوَ حَسْبُهُ
( At-Talaq – 03)

{ Et quiconque place sa confiance en Allah, Il [Allah] lui suffit .}

C’est-à-dire, qu’Allah lui suffit dans tout ce qu’il importe parmi ses affaires. Que cela soit les affaires religieuses ou biens temporels. Celui qui s’en remet à Allah سُبْحانَهُ وتَعالى a un cœur fort, ferme, qui résiste à toutes les illusions, aux mauvaises imaginations, aux insufflations de Cheytan. Les événements ne le perturberont pas par la grâce Allah سُبْحانَهُ وتَعالى.

Du fait qu’Allah lui ait permis de connaître les effets, les bonnes causes pour se préserver. Du fait qu’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى lui ait permis de placer sa confiance en lui.

Par contre, ceux qui ont un caractère faible sont défaillants, les peureux. Ils craquent, c’est pour cela qu’il est nécessaire de s’en remettre entièrement à Allah سُبْحانَهُ وتَعالى. Et ceci va rassurer son cœur, il sait qu’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى lui a promis une grande promesse de réussite et de victoires dans ce monde Et une récompense énorme dans l’au-delà. Avec cela, toutes ses angoisses et ses tristesses s’éloignent. Il place sa confiance en qu’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى dans toute affaire et c’est par ce biais qu’il est fort et ferme, et qu’il est loin de l’angoisse et la tristesse.

Cours n°10 :

Nous sommes arrivés à la 13ème cause. Cette treizième cause, elle est basée sur une parole du Prophète Muhammad صلى الله عليه وسلم rapporté par l’imam Mouslim dans laquelle il dit : « Un croyant ne déteste pas une croyante. S’il lui arrive de réprouver une partie de ses mœurs, une autre partie de ses mœurs lui plairont ».

À travers cette belle parole, nous en tirons deux grandes orientations.

Premièrement, l’orientation et l’attitude à adopter envers une épouse, un époux, un proche, un compagnon, un travailleur ou bien n’importe quelle personne avec qui nous avons des relations quotidiennes. Quelle est la manière de se comporter avec cette personne ? Il faut s’apprêter à accepter leurs défauts, qu’ils ont des faiblesses comme nous nous avons des faiblesses et des défauts. Et il faut se préparer à accepter qu’il y a des choses en eux que l’on déteste, que l’on réprouve, que l’on n’aime pas. Comme cela dans le cas où tu remarquerais l’un de ses défauts. Tu es interpellé à les comparer à cette relation qui vous unit et surtout à les comparer à tous leurs bons côtés, leur qualité, leur bon aspect, leurs bienfaits.

De même, qu’il est nécessaire de les comparer aux objectifs particuliers ou généraux qui vous unissent, que vous espérez atteindre ensemble. Quand c’est l’époux ou l’épouse, l’objectif commun que vous avez dans la vie. Quand c’est un ami, quand c’est une personne avec qui l’on travaille, un proche de la famille. Voilà la première attitude à adopter, car en fermant l’œil sur leurs défauts tout en reconnaissant tous les bienfaits et leur bon côté. La fraternité, l’amour, la bonne entente, la bonne relation, la quiétude persisteront entre vous.

La deuxième orientation est que la dissipation de l’angoisse, de la tristesse, c’est le fait de préserver la sincérité dans l’acquittement des obligations vis-à-vis des autres. Ainsi que des droits qui sont nécessaires à donner et dans le fait qu’il y ait eu une bonne entente et une sérénité et une quiétude entre les deux parties.

S’il y a une relation tout le temps conflictuel, il n’y a pas de possibilités de travailler ensemble pour avancer vers les objectifs fixés. Donc celui qui ne voit pas être orientés parce que le Prophète صلى الله عليه وسلم a enjoint de faire et qui contrarie cette thèse où le Prophète صلى الله عليه وسلم nous demande de fermer les yeux, de regarder les bons côtés, de comparer les bonnes choses… ce qu’on a cité auparavant.

Et qui se concentre à remarquer que les défauts. En fermant les yeux sur leurs aspects positifs, il est clair que cette personne sera angoissée, triste et que ces relations connaîtront un grand froid et que beaucoup de droits et de devoirs ne seront plus maintenus dans les deux camps. On peut trouver que beaucoup de gens qui sont ambitieux se préparent à accepter les grandes catastrophes, les grandes difficultés, les grands troubles.

Alors Allah سُبْحانَهُ وتَعالى leur permet de les supporter. Mais on voit ces mêmes personnes qui font apparaître leur amertume dans des affaires dérisoires et insignifiantes de la vie de tous les jours. La raison c’est qu’ils se sont préparés à faire face aux grands problèmes, mais qu’ils ont négligé les problèmes continuels de la vie, les petits problèmes. Et ceci a des effets néfastes sur leur comportement. C’est pour cela qu’un homme résolu doit se préparer à faire face à tous les problèmes, grand comme petit, et il sollicite le secours d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى pour qu’ils n’abandonnent pas à son sort et qui ne l’abandonnent pas son âme bestiale.

À ce moment-là, le petit problème sera commode comme l’a été le grand problème et il demeurera honoré, tranquille, reposé et serein.

Parmi les causes, c’est une personne intelligente. On n’appelle pas une vie, une vie de malheur et de difficultés, mais une vie tranquille, une vie de bonheur, de sérénité et que cette vie-là est courte sans penser à la vraie vie éternelle dans l’au-delà. Nous on parle de la vraie vie terrestre, vivre une vie d’une manière correcte. Alors s’il sait que cette vie terrestre, elle est courte. Il ne faut pas qu’il la raccourcisse encore plus. Par des tristesses, par des problèmes, par le fait de s’abandonner aux soucis et les problèmes de la vie, cela ne va en rien arranger le problème. Il doit donner une grande valeur à ce temps, à ces moments qu’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى lui a permis d’être dans la sérénité. Et éviter de les raccourcir avec le moindre problème qui vient les toucher, la moindre angoisse ou la peur.

Parmi les causes, c’est quand on est soumis à des rudes épreuves ou à des malheurs, ou des difficultés. On doit comparer cette épreuve à toutes les grâces qu’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى nous a donnée. Que ce soit des grâces et des bienfaits religieux ou des grâces et des bienfaits mondains. Et il trouvera qu’à l’issue de cette comparaison il est bondé de grâce et que tous les malheurs qui le touchent sont une infime partie et vont se dissiper quand il va les comparer à tous les bienfaits qu’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى lui a donnés.

De même la crainte qu’il a du futur, il doit la comparer à toutes les hypothèses de bien. C’est à dire quand par exemple, quelqu’un craint que dans le futur il puisse lui arriver telle ou telle chose, tel ou tel malheurs, mais d’un autre côté combien sont les hypothèses contraires. Donc les hypothèses de biens qui mènent vers son salut sont beaucoup plus nombreuses que les hypothèses pessimistes. Donc quand Cheytan vient lui insuffler des hypothèses, des craintes pessimistes. Lui, il doit de leur côté penser à toutes les hypothèses optimistes et savoir qu’elles sont plus fortes et plus nombreuses que les hypothèses pessimistes.

C’est ainsi qu’il éloignera l’angoisse de son cœur et qui l’éloignera la crainte de son cœur par la grâce d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى. Puis après cela, il faut qu’il présage la pire des hypothèses qui pourrait lui arriver et il se prépare psychologiquement à l’affronter tout en demandant à Allah سُبْحانَهُ وتَعالى de le préserver et de le protéger contre le mal de l’avenir.

Parmi les causes essentielles, c’est de savoir que le mal que les gens veulent te faire, surtout en ce qui concerne leur langue, les offenses, les injures, la calomnie, des mensonges forgés, qui veulent te rabaisser ou te mépriser, parler sur ton honneur, médire sur toi. Alors il faut savoir que ces offenses et ces injures ne te nuisent en rien, mais nuisent plutôt à celui qui les aura proférés. Sauf si tu te laisses aller et tu laisses un chemin pour que ces injures et ces offenses atteignent ton cœur, tu leur donnes de l’importance.

À ce moment-là, elles te nuiront. Par contre, si tu sais que tout ce qui est dit sur toi ce n’est pas fondé et tu as confiance au secours d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى et tu ne leur laisses pas l’accès à tes pensées et à ta conscience, alors elles ne te nuiront ont en rien. Moins tu leur accorderas de l’importance, moins elles te nuiront. Et plus tu leur accorderas de l’importance, et plus elles te nuiront.

D’ailleurs, il convient de savoir que les gens sur la vérité ont toujours été insultés et dénigrés, critiqué par les gens du faux. Que ce soit par les gens du faux qui combattent l’islam de l’extérieur ou par les hypocrites qui combattent l’islam de l’intérieur ou les innovateurs (dans la religion) qui ont toujours attaqué la Sounnah, qui dit des mauvaises paroles qu’ils leur donnent des mauvais noms. Mais il ne faut pas prêter attention ni porter aucune espèce d’importance à cela. Surtout si ces personnes qui parlent sur toi sont une personne vile, qui n’a aucune valeur. Lui donner de l’importance à sa parole, c’est lui donner de la valeur, c’est de rehausser de son statut alors qu’il n’a aucune valeur. Ce n’est pas toute parole qui mérite qu’on lui réponde, ce n’est pas toute critique qui mérite qu’on lui prête attention. Si une critique est constructive et positive. Dans ce cas-là, on en prend acte et on se corrige même si cette critique vient de notre pire ennemi. On accepte la vérité d’où qu’elles viennent même du pire ennemi qu’on est. Si par contre, ce ne sont que des critiques infondées alors il ne faut y prêter aucune attention.

Parmi les causes que Cheikh Al-Sa’di رحمه الله a citées pour atteindre le bonheur. Il dit qu’il faut que tu saches que ta vie est le reflet de tes pensées. Si ce sont des pensées bénéfiques pour ta religion ou pour ton bas monde, ta vie sera bonne et heureuse réciproquement à ces pensées-là. Si par contre les pensées elles sont mauvaises, que ce soit dans la religion ou dans le douniya alors la vie, elle sera un reflet de ses pensées là.

Cours n°11 :

Parmi ce qui est le plus bénéfique pour refouler la tristesse, pour atteindre une vie apaisée. C’est de n’attendre de remerciements de personnes et de n’attendre de récompense de personne, si ce n’est Allah سُبْحانَهُ وتَعالى. S’il t’arrive à faire un bien à des gens qui les mérite ou bien des non-ayants droit sache que cet acte, tu le fais pour Allah et tu dois en chercher la reconnaissance et le remerciement qu’auprès d’Allah سُبْحانَهُ وتَعالى. Tu ne dois pas t’occuper de chercher de remerciements auprès du bénéficiaire de ta charité ou de ton acte ou de ta bienfaisance. Comme Allah سُبْحانَهُ وتَعالى dit dans le sens de ses paroles concernant ces créatures bien aimées rapprochées :

إِنَّمَا نُطْعِمُكُمْ لِوَجْهِ اللَّهِ لَا نُرِيدُ مِنكُمْ جَزَاءً وَلَا شُكُورًا
( Al-Insan – 08)

{ C’est pour le visage d’Allah que nous vous nourrissons, nous ne voulons de vous ni récompense ni gratitude.}

Cette manière de se comporter se manifeste dans notre attitude vis-à-vis de nos familles, vis-à-vis de nos enfants, vis-à-vis des proches et le fait de faire toutes les causes pour chercher à les protéger, à les éloigner du mal. Cela nous donne bonne conscience et libère notre conscience et notre responsabilité. Mais en cela, il ne faut pas attendre de récompenses ou de remerciements, mais on sait qu’on fait cela pour Allah سُبْحانَهُ وتَعالى.

Souvent, nous trouvons dans les relations qui unissent différentes personnes, que ce soit dans un couple, ou dans une famille, ou entre les proches. La relation se dégrade dès que l’un des membres de ce groupe ne respecte pas ses devoirs. Alors on veut lui répondre avec l’appareil, ne pas respecter nos devoirs vis-à-vis de lui. A-t-on oublié que les droits et les devoirs sont avant tout des ordres qu’Allah nous a donnés et quand on fait nos devoirs. Notre devoir vis-à-vis de nos épouses, de nos enfants, de notre époux, vis-à-vis, de nos proches, de nos amis de nos compagnons, de nos collègues, de nos voisins, de nos parents. On le fait pour Allah سُبْحانَهُ وتَعالى, pour obéir à Allah.

Donc celui qui agit de la sorte et sincèrement. Il attend sa récompense qu’auprès d‘Allah سُبْحانَهُ وتَعالى.

Parmi les choses bénéfiques, c’est que la personne ne doit pas s’occuper des choses nocives et ceux préoccupés par elle, mais ils doivent se préoccuper des actions utiles. Et il faut profiter de son repos pour pouvoir pratiquer plus tard des actes encore plus importants. Donc si la personne elle s’occupe que des actions nocives et il se concentre dessus. Cela va lui procurer de la tristesse et de la préoccupation.

Parmi les choses très importantes, c’est qu’il ne faut jamais remettre à demain ce que l’on peut faire le jour même. Il faut trancher les affaires présentes et les régler complètement une fois pour toutes sans les retarder à plus tard afin d’être libre pour le futur, car si l’on ne tranche pas nos affaires sur place que va-t-il se passer. Les responsabilités vont s’accumuler et chose à faire vont s’accumuler et cela va nous générer du stress aussi une faiblesse et l’on ne va accomplir les actes en cherchant la perfection dans ce que l’on fait, mais on va les bâcler. Et sûrement, on va en délaisser certains et l’on va se retrouver dans un stress énorme.

Donc se libérer des responsabilités présentes, c’est nécessaire pour pouvoir mieux se préparer avec force pour le futur.

Parmi les choses essentielles pour atteindre une vie heureuse, c’est de connaître la plastification entre les travaux bénéfiques et les bonnes choses. Que ce soit religieux ou mondain, il faut d’abord se préoccuper de ce qui est le plus important et procéder par élimination. Commencer par le plus important puis par ce qu’il le suit dans l’importance. En religion aussi c’est pareil, on ne va pas aller se préoccuper de l’important, en religion et de délaisser le plus important. Donc le fait de savoir classifier l’importance des choses et organiser son temps et son effort selon ce qui est le plus important et le plus urgent. Cela permet aussi d’avoir la réussite dans nos affaires et d’éloigner le stress et les difficultés et les angoisses et d’atteindre بِإِذْنِ الله le bonheur et la sérénité.

Donc nous avons cité en tout 21 causes nécessaires pour atteindre une vie heureuse et atteindre la quiétude dans ce monde. Sans oublier, mes frères et mes sœurs, que ce monde n’est qu’un passage et que la vraie vie est la vie de l’au-delà pour laquelle nous préparons avec la foi et les bonnes actions. Et c’est cette même foi et ces mêmes bonnes actions qui sont le fondement et la base pour atteindre une vie heureuse dans ce monde et être dans le Paradis éternellement, jouir du délice du Paradis e s’éloigner du Feu de l’Enfer.


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